Qui sommes-nous ?
Joueurs ancestraux à la mémoire défaillante,
participants ponctuels à la vigilance incertaine, petits
nouveaux ignorants du glorieux passé, oyez oyez tous la grande
histoire des Glanches.
Au commencement était ce croisement improbable entre le Gland et
la Tanche, fort comme un poisson et aussi à l’aise
qu’un chêne dans l’eau. Après des scissions
mémorables et des mésaventures historiques, les Glanches
atteignirent leur rythme de croisière grâce au renfort de
quelques anciens des Classik Feet Under, avec pour effet
immédiat une magnifique victoire lors de la 25ème session
du frcd, et la non-moins magnifique session qui la suivit ; les
exégètes les plus objectifs de ma rue la qualifient
d’ailleurs toujours de « meilleure session jamais
intervenue » - et ce malgré quelques sorties de route (Le
Père Noel contre les martiens ! Bad Boys 2 !! Evita !!!) -
mais l’affirmation passe pour être très
bientôt remise en cause vu ce qu’on se prépare
à vous mettre plein la tronche.
Insatiable dévoreuse de trophées, insubmersible vaisseau
à triompher, inarrêtable machine à succès,
l’équipe, après avoir pris le temps de respirer,
s’imposa de nouveau lors de la longue nuit des
Bébés Morts Vivants, pour acquérir le droit
légitime d’éclairer à nouveau de sa
lumineuse transcendance la plèbe des médiocres (et ce,
sans jamais se départir d’une humilité et
d’une modestie uniques).
Entre ces deux organisations, l’équipe n’a connu
aucune recrue, mais a vu ses rangs se réduire, perdant pour des
raisons bien différentes trois de ses membres : si Swan a,
honneur à lui, rejoint une équipe plus apte à
jouer la gagne (du bêtisier), et si Harry Hausen s’est
perdu quelque part dans les méandres labyrinthiques de sa cave
à vins, c’est bien évidemment à Pasco
Meisner, à Jean, que nous souhaiterions dédier cette
session. Il aurait aimé organiser cette session, nous aurions
aimé la partager avec lui, et c’est une nouvelle fois son
exemple que nous tâcherons de suivre, en intégrant au jeu
ses idées, ses envies, son esprit et son inaltérable
présence.
A la tête des Glanches depuis leur émergence, trône
le redoutable Rockatansky. Sévère mais juste (mais
sévère), il donne des coups de trique à ses
ouailles pour les remettre sur la droite route du chaos, et elles
aiment ça. C’est grâce à lui que nous sommes
ce que nous sommes, et pour cela, il mérite le pal autant que
votre admiration sans failles.
L’esprit des Glanches s’incarne mieux que nulle part dans
le cerveau de L’Etranger, qu’une curiosité
anatomique a situé entre son nombril et ses cuisses. Ouvrez-lui
les portes de la perception, et il y pénètrera
allègrement, vous arrosant de son savoir encyclopédique
sur l’apport de Jean-Claude Van Damme au western boulard. Ce
n’est plus un puits de savoir, c’est un gouffre sans fond.
Après une opération de chirurgie génitale
menée de main de (centi)maître par L’Etranger, Margo
la belle (que vous aviez tant admirée autrefois) s’est
muée en un plus viril Xav, mais il aime toujours les films
de Despleschin. Expert en bits à la conception de la brillante
mais tardive esthétique kubrickienne de ce splendide site, il
demeurera la caution féminine de l’équipe tant que
L’Etranger continuera de l’appeler « ma chienne
».
Ce n’est pas parce que nous le présentons en
quatrième qu’il faudra se passer de la rencontre avec le
troisième type de Roy Neary (oh oh oh). Si vous ne
connaissez pas encore la flamboyante réputation d’un
monument du Net, aussi fameux pour son érudition
cinéphile que pour sa singularité pileuse, sachez
qu’il est la seule chance pour que vous voyiez passer une capture
du 4ème Indiana Jones pendant cette 31ème session. Et
tout le monde s’accordera à dire que ce n’est pas
rien.
Enfin, si le bizuth a grandi, ed crane reste la Baby Glanche,
et L’Etranger continue régulièrement de lui passer
les gonades au cirage, pour bien lui montrer qui c’est le
(milli)maître. Les autres membres de l’équipe
n’ont pas encore tous bien saisi l’utilité de cet
amateur de statistiques et de films d’avant sa naissance, mais
ils l’aiment bien quand même. Ça fait joli, mais
ça sert à rien.
Comme vous pouvez le constater, les Glanches ne sont donc que 5 (enfin,
6 avec l'indispensable Pacaya, dont le secours technique est une
bénédiction des dieux, mais ne comptez pas sur lui pour
répondre à vos mails), ce qui amplifie encore leur
prestige d’avoir organisé une si belle session, mais ce
qui réduit d’autant plus les chances qu’il y en ait
au moins une connectée à tout moment. Armez-vous donc de
patience, d’indulgence et de courtoisie quand vous vous
adresserez à elles, essentiellement pour compenser celles dont
elles seront bien incapables à votre égard !