Semaine 6

Les Glanches seraient descendues du bus
Malgré notre vigilance, 2 films de cette semaine ont déjà été proposés depuis notre dernière session.

Q1.

  • Quel film ?
3 pt.
*
2 pt.
1 pt.
* Format IMDB : 1.85:1
I feel good ! (Young@Heart) imdb
de Stephen Walker (2007)

L’appréhension de ce formidable documentaire sur une improbable chorale d'octogénaires pétillants reprenant des standards des Clash, de Sonic Youth ou des Ramones passe par quelques précautions d’usage : la première, à la limite, serait d’en savoir le moins possible et de nous faire confiance, quand bien même l’idée de passer une heure et demie avec des crooners croulants ne vous est a priori guère engageante. La deuxième remarque, pour les plus têtus qui seraient encore là, est essentiellement formelle : sur ce point, le film n'est pas très intéressant, et emprunte pour tout dire une forme assez classique de docu-télé, faisant succéder des captations « sur le vif » (mais montées…) de la réalité et les confessions, face caméra, des protagonistes. Troisième point, enfin, indispensable en particulier pour ceux qui auraient déjà tiqué sur la précédente remarque : I Feel Good ! n’est pas à mettre sous les yeux des cyniques ou des blasés, tant il réclame de la part de son spectateur une certaine tolérance pour ce qu’on appellera le sentimentalisme « à l’américaine », une forme de sincérité chrétienne exacerbée reposant sur l’empathie provoquée par la question biaisée servant d’intrigue : « mais dites donc, alors, ces attachants amateurs vont-ils parvenir à monter leur spectacle malgré toutes les difficultés ? »
Ceci étant posé et tout mauvais esprit préalable étant laissé sur le palier, on peut définitivement oublier l’image de l'oncle roquentin et grabataire poussant la chansonnette à la fin des repas de famille, car voilà que la chorale Young@Heart s’offre à vous : si les rides ou les rhumatismes trahissent la vérité des ans, l’esprit y est alerte et insolent, à l’image de cette délicieuse nonagénaire narrant ses prouesses sexuelles ou de ce fabuleux fossile, entubé et titubant, expliquant qu’à force de voyager « de continent en continent, il est devenu incontinent »… L’auto-dérision est reine dans cette troupe qui entreprend de combattre la sénilité par la légèreté ou le gâtisme par l’épicurisme : il faut dire que leur mentor, l’intriguant Bob Cilman (indice 1), ne les ménage pas, exigeant de leur part une hygiène de professionnel (à raison, puisque le résultat est au final au-delà de toute attente) et leur soumettant des titres qui, non content de leur être totalement inconnus et auxquels ils sont souvent a priori rétifs (certains sont de pieux pratiquants, membres assidus du chœur dominical), appuient là où l’âge fait souvent mal : les chansons "I Wanna Be Sedated" (indice 2), "Fix You", "Stayin’ Alive" ou "Forever Young" ont ainsi ceci de commun qu’elles les renvoient à des thèmes (la mort, la douleur, l’euthanasie, la maladie, la survivance, la quête d’éternité…) qui remplissent tragiquement leur quotidien.
Enthousiasmant comme peu de films, incroyablement euphorisant, I Feel Good ! a donc surtout l’excellent goût de ne jamais occulter la morbidité propre à leur belle entreprise, ce parfum d’inéluctable qui pèse sur chacune de ces épaules fatiguées : de l’exemple de ces êtres bravaches, qui au crépuscule de l’existence affrontent énergiquement la fatalité, émerge une étonnante et vivifiante philosophie, humble mais profonde, où l'imminence et l'omniprésence de la mort rendent encore plus puissant l'attachement à la vie. Comme si la sagesse consistait finalement à prendre conscience des choses les plus simples, les plus évidentes, les plus essentielles (l’une des plus belles séquences du film voit la chorale chanter devant un parterre de prisonniers qui viennent finalement les embrasser pour les remercier de ce qu’ils leur ont transmis), on ressort ainsi du film comme mis en pièces puis recousu par ces petites mains divines et tremblantes : ravagé par l’émotion mais rasséréné par l’espoir et l’envie de vivre. Film idéal pour se reconstruire dans les moments de déprime, I Feel Good ! est un vrai petit trésor.

ed crane

Q2.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Chaw (Chawu) imdb
de Jeong-won Shin (2009)


Qui aurait pu penser que plus de 25 ans après le Razorback de Russell Mulcahy fasse encore des émules, en Corée qui plus est. C'est sur que si on exclue le point de départ (un sanglier géant persécute un village), c'est plutôt du côté des Dents de la mer que lorgne Jeong-won Shin, Pas mal de scènes sont de pures copier-coller du film de Spielberg, mais en injectant beaucoup d'humour non-sensique cher aux asiatiques, le réalisateur réussi à rendre le film sympathique et très regardable, c'est déjà pas mal.

Rocka

Q3.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Veuve mais pas trop (Married to the mob) imdb
de Jonathan Demme (1988)

Rocka

Q4.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Voyage à deux (Two for the road) imdb
de Stanley Donen (1967)

Rocka

Q5.

  • Quel film ?
3 pt.
*
2 pt.
1 pt.
* Format IMDB : 1.85.1
Les Démolisseurs (Three the hard way) imdb
de Gordon Parks Jr (1974)

Rocka

Q6.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Au bout de la nuit (Street Kings) imdb
de David Ayer (2008)


Street Kings a beau avoir été scénarisé par James Ellroy lui-même pour faire croire à une histoire un peu originale, en l'état, le film n'est plus ni moins qu'une version cinéma de The shield. Outre la corruption au sein de la police, qui est le principal sujet du film, prenez le début, quand le personnage principal interprété par Keanu Reeves contourne la loi dans le seul et unique but de libérer les deux jeunes asiatiques, ça ne vous rappel pas le premier épisode de The shield ? Quand Vic MacKey interroge à sa façon un pédophile afin de retrouvé une jeune fille qu'il avait kidnappé ? Des similitudes comme celles-là, il y en a d'autres, mais bon, vu que je suis un fan de cette série, je ne vais pas bouder mon plaisir de retrouver cette ambiance dans un vrai film de cinoche, surtout que le réalisateur, David Ayer, n'hésite pas à balancer, ici et là, de bonnes doses d'adrénaline comme dans la série. Et puis je suis content de retrouver le revenant -il ne fait que ça, il tombe dans l'oubli et paf, il ressuscite 4/5 ans après) Keanu Reeves, qui est bien entouré, puisqu'il y a toute une pleïade d'excellents seconds rôles, dont le magnétique Forrest Withaker qui a d'ailleurs tenu un rôle récurrent dans les saisons 7 et 8 de... The shield, et hop, la boucle est bouclée !

L'étranger

Q7.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Jumper (Jumper) imdb
de Doug Liman (2008)


Voilà le genre de film dont on attend pas grand chose et qui aurait pû sortir dans l'indifférence générale puisque le sujet sonne le déjà vu, qu'il n'y a pas d'acteur "bankable" à l'affiche et qu'il n'est pas doté d'un énorme budget -qui annonce un possible blockbuster- et justement, la surprise est encore plus belle. Car la réussite du film tient en grande partie à son réalisateur, Doug Liman, qui avait déjà réussi à dépoussiérer le super agent secret Jason Bourne avec La mémoire dans la peau. Le film est donc mené sans temps mort et il reste très agréable à suivre aussi bien dans les scènes romantiques ou comiques que dans les scènes plus dramatiques et même dans les scènes d'action puisque le mot d'ordre semble être "soyons fun". Outre la réalisation efficace, les acteurs ont l'air de bien s'éclater et les nombreux effets spéciaux sont impecables. Le résultat ressemble à s'y méprendre à la franchise d'un comics tel Spiderman ou les X-men mais pas du tout et on sent bien qu'il y a matière à plusieurs suites tant le sujet semble porteur.

L'étranger

Q8.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Ils aimaient la vie (Kanal) imdb
de Andrzej Wajda (1957)

Roy Neary

Q9.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
K-19 : Le piège des profondeurs (K-19 : The Widowmaker) imdb
de Kathryn Bigelow (2002)


Le K-19, premier sous-marin nucléaire de la flotte soviétique doit prendre la mer pour effectuer des essais. Mais jusqu'à présent, le bâtiment a accumulé les problèmes d'ordre technique, au grand dam des autorités qui décident de hausser le ton. Ainsi, le capitaine Mikhail Polonin, admiré et respecté de ses hommes, est relevé de ses fonctions et rétrogradé pour servir sous les ordres du capitaine Alexei Vostrikov, un militaire communiste expérimenté mais très rigide dans sa façon de commander. En juin 1961, en pleine Guerre Froide, le K-19 s'élance enfin sur les flots pour une mission d'essais à haut risque, d'autant que l'officier responsable du réacteur se révèle inexpérimenté. La crise survient quand le réacteur s'emballe et risque d'exploser à tout moment, menaçant non seulement l'équipage du sous-marin mais surtout la paix dans le monde. Depuis de nombreuses années, en fait depuis "Le Fugitif" en 1993, on désespérait de revoir un jour Harrison Ford dans un film présentant un minimum d'intérêt. Heureusement en 2002, Kathryn Bigelow, la plus talentueuse des réalisatrices hollywoodiennes ("Near Dark", "Point Break", "Strange Days"), est passée par là pour mettre en scène un thriller peut-être pas d'une folle originalité sur le plan scénaristique, mais transcendé par sa réalisation musclée, dynamique et efficace. Le film de sous-marin est un sous-genre en soi, et "K-19, The Widowmaker" n'a finalement pas trop à rougir face à ses meilleurs représentants ("Das Boot", "A la poursuite d'Octobre Rouge"). Bigelow excelle à gérer le suspense et le huis clos. Le film retrace non seulement le combat contre la montre visant à empêcher une catastrophe planétaire, mais également l'affrontement psychologique entre deux personnages charismatiques au caractère trempé, interprétés par deux comédiens réellement investis dans leur rôle : Harrison Ford donc, et Liam Neeson. Une autre qualité est à porter au crédit du film, à savoir la caractérisation des personnages dans leur ensemble, assez loin des stéréotypes et des clichés. Car il ne faut pas oublier que "K-19" est une production américaine mettant en scène des Russes. Et jamais ces derniers ne sont caricaturés parce qu'ayant appartenu au bloc de l'Est, bien au contraire. L'humanité de ces "héros" affleure de ces aventures marines inspirées d'événements réels; On sent le profond respect que les créateurs du film ont manifesté pour ces hommes qui ont terriblement souffert dans leur chair. Ainsi, "K-19, The Widowmaker", au-delà de proposer un spectacle particulièrement exaltant, est une œuvre qui se révèle in fine bouleversante grâce au regard que porte Kathryn Bigelow sur cet équipage. Très probablement l'un des "blockbusters" les plus mésestimés de ces dernières années.

Roy Neary

Q10.

  • Quel film ?
3 pt.
*
2 pt.
1 pt.
* Format IMDB 2.35.1
Tandem (Tandem) imdb
de Patrice Leconte (1987)

Revu pour l'occasion, le film a pris un petit coup de vieux, mais reste à ce jour le meilleur film de Patrice Leconte (d'autres lui préfèrent "Le mari de la coiffeuse"). Porté par un duo d'acteurs exceptionnel (peut-être aussi le plus beau rôle de Gérard Jugnot, le plus émouvant en tous cas), "Tandem" raconte (sans le citer nommément) l'histoire du Jeu des Mille Francs, émission mythique de France Inter. Le présentateur de l'époque, Lucien Jeunesse, en prit d'ailleurs ombrage. C'est con, le film donnait de lui une image plutôt nuancée et touchante.

Xav

Q11.

  • Quel court-metrage ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Logorama (Logorama) imdb
de H5 (2009)

Au vu des réponses, la question semblait un chouia facile : beaucoup de monde l'a trouvée du premier coup. Il faut dire qu'il était difficile de trouver une capture qui ne hurle pas LOGORAMA, tant les logos pullulent à chaque coin de l'écran. Mais je ne pouvais ne pas proposer ce brillant exercice de style, Oscar mérité du court-métrage d'animation l'an dernier. Juste récompense pour H5, studio français d'animation auteur de l'un de mes clips préférés : Remind Me de Royksopp.

Xav

Q12.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Je sais où je vais (I know where I'm going)
de Michael Powell & Emeric Pressburger

Il était évident pour moi que j'allais proposer un Powell/Pressburger durant cette session, la question étant "lequel ?". Mais puisque Margo/Xav avait déjà sorti A Canterbury Tale de son escarcelle lors de la session 26, je me suis dit que ce compère ferait l'affaire : guère plus étoffé en terme d'intrigue (un bras de mer à traverser, c'est tout), Je sais où je vais représente le même type de petit miracle d'élégance et de justesse, où la pudeur des sentiments se mêle à la précision du cadre, et où affleure constamment ce parfum unique de fantastique non avoué. A la fin du film, on a cette sensation unique d'avoir connu ces gens, d'avoir partagé un morceau de vie avec eux, et on les quitte sans tristesse, comme ravigoté par leur compagnie joviale mais profonde. Powell et Pressburger étaient des magiciens du cinéma, Je sais où je vais est l'un de leurs plus charmants tours.
Tiens, un lien pour la chronique du film sur DVDClassik

ed crane

Q13.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Home (Home) imdb
de Ursula Meier (2008)

Petit OVNI suisse, "Home" est un film étrange. Toutes proportions gardées, il ferait même penser à un mélange entre "Une femme sous influence" (pour le portrait tout en nuances d'une femme un peu à côté de la plaque) et "Shining" (pour le quotidien qui se dérègle petit à petit). Magnifiquement porté par Isabelle Huppert et Olivier Gourmet, le film porte aussi la marque d'Agnès Godard, chef-op' de premier ordre qui donne ici tout la mesure de son talent.

Xav

Q14.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Exilé (Fong Juk) imdb
de Johnnie To (2006)

Dans la légende des gun-fights made in HK, celui du premier tiers d'Exilé mérite une place toute particulière. Johnnie To y déploie une maestria rare, jouant avec les éléments du décor (table, rideaux, porte...), preuve que la réalisateur n'a pas perdu la main, l'année même où sortaient deux de ses films les plus complexes : Election 1 et Election 2.

Xav

Q15.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Maléfique (Maléfique) imdb
de Eric Valette (2002)

Rocka

Q16.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Hidalgo (Hidalgo) imdb
de Joe Johnston (2004)


Les westerns et moi c'est une grande histoire d'amour tout comme les films d'aventures, alors quand il y a un film qui mélange les deux, je ne peux pas le rater. Le film est une production Disney, par sa branche plus "adulte" Touchstone, donc on peut s'attendre à un peu de mièvrerie et pas de violences excessives, mais le réalisateur Joe Johnston a l'habitude des grosses machines hollywoodienne, du coup il compense avec une réalisation efficace et bien rytmée, de l'action, de l'humour, de l'aventure, des paysages magnifiques, de l'amour, le sepctacle est donc au rendez-vous. Cerise sur le gateau, le personnage principal est interprété par le Roi Aragorn lui-même puisque c'est le premier rôle de Viggo Mortensen accepte après le bouclage de la trilogie mythique de Peter Jackson.

L'étranger

Q17.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Kick-Ass (Kick-Ass) imdb
de Matthew Vaughn (2010)


Kick ass c'est un gros plaisir de nerds (ou de geek, mais bon, je n'ai jamais trop fait la différence). Oui c'est violent, oui c'est limite de montrer une petite fille dézinguer des malfrats à tour de bras (et de jambes), oui c'est bête et méchant mais qu'est-ce que ça fait du bien aussi. De voir cet ado qui n'a vraiment rien de plus que les autres et qui, entre deux masturbations, se grime en super-héro avec une tenue d'homme grenouille et de le voir sortir en plein jour comme ça ! Alors là, moi je dis c'est direct l'hosto et une psychanalise de 25 ans si le film avait été tourné par un de nos auteur français. Mais non, là, ça reste très fun comme une bande déssinée en live, et ça tombe bien puisque c'en était une à la base, c'est juste dommage que le réalisateur -ou la production- ait cédé à la facilité avec un happy-end entre lui et sa petite copine alors que dans la BD il se faisait, assez logiquement, largué.

L'étranger

Q18.

  • Quel film ?
3 pt.
2 pt.
1 pt.
Rocky III, l'Oeil du tigre (Rocky III) imdb
de Sylvester Stallone (1982)


Une session des Glanches sans la présence de Sylvester Stallone est une idée impensable pour le commun des mortels (à commencer par moi). Si ce bon vieux Sly a bien fait l'actualité en 2010 avec un film qui fut à mes yeux un ratage quasi total eu égard à son sujet en or et aux nombreuses promesses qu'il portait, j'ai préféré revenir une trentaine d'années en arrière pour retrouver un personnage qui m'est particulièrement cher. Alors certes, le Rocky brut de décoffrage des années 70 a considérablement évolué et les années 80 accueillent ainsi un Stallone/Balboa friqué et embourgeoisé. Et ce troisième opus entièrement tourné vers l'action, bien loin de la chronique sociale de 1976, perd fatalement la subtilité et la tendresse des origines. Cependant Stallone n'est pas dupe et le montage parallèle ouvrant le film - sur le célèbre hit de Survivor ! - démontre à quel point l'acteur/réalisateur peut être conscient du parcours dangereux et caricatural qu'empruntent à la fois sa personne et son double. Mais "Rocky III" c'est, surtout pour les fans, un pied total si l'accepte d'oublier l'enfilage de clichés que constitue son scénario. Le personnage de Rocky est toujours aussi attachant, et ce dans tous ses excès ; et le voir chercher la flamme du guerrier qu'il a perdue afin de retrouver son panache et sa fierté d'homme du peuple a quelque chose de simplement émouvant et de formidablement revigorant (pour les naïfs comme moi, sans doute). Surtout quand il s'agit de s'arracher devant ce monstre éructant qu'est Mister T ! Cela donne des séquences de combat irréalistes mais ô combien excitantes par leur intensité et leur bestialité. La boxe est un sport de viandards, même si certains y trouveront de la noblesse, et jamais Sly n'a menti sur la marchandise (il ira encore plus loin avec "Rocky IV", mais celui-là je n'ai pas osé vous le proposer...). Enfin, assister à l'union sacrée entre Rocky Balboa et Apollo Creed a tout d'un vieux rêve, non ? "L'œil du tigre, mec ! L'œil du tigre !"

Roy Neary